Le Tell : côtes et plaines

Publié le par Michèle Pontier-Bianco

Par sa situation en bordure de la mer et par sa latitude, le Tell connaît un climat essentiellement tempéré avec mille variantes créées par son relief complexe et tourmenté.

En se réservant quelques différences, on ne saurait le comparer plus justement qu'à la riante Provence, sous un ciel beaucoup plus bleu. Brillamment baignées de lumière chaude, ses côtes de topaze, d'azur et d'émeraude se déploient sur plus de mille lieues. Côtes accores, pittoresques et sauvages, calanques aux eaux claires bordées de sable doré, corniches et falaises où chantent les ocres jaune et rouge et plages immenses, se succèdent sans fin. Elles  se déroulent au pied-même des monts et des collines couverts d'un maquis luxuriant ou de vertes forêts, ou bien le long des plaines côtières, au débouché des rivières et des oueds.

Rares sont les plaines sub-littorales mais, minuscules ou largement étalées, elles sont toutes d'une exceptionnelle fertilité, d'une incomparable richesse, véritable Jardin des Hespérides aux fruits d'or, éclatant sur le vert des feuillages, qui enchantent le regard et font rêver d'opulentes richesses. C'est le domaine de la vigne, des agrumes (orange, clémentines, mandarines, citrons) , des légumes, des fleurs et des arbres fruitiers. Tous se pressent en rangs serrés, en alignements infinis, arrachés parfois de haute lutte aux marécages et à la malaria. 

Telles sont, la plaine de la Mitidja autour d'Alger, (à la sortie de la Vallée du Chellif)  et la Plaine de Bône, (à celle du Lac Fezzara) où s'étale la Seybouse.

            A. B.                          

       A suivre ......

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