CONSTANTINE - Présentation
Seconde édition - des images, des notes en plus
Texte d'Albert Bianco
Nid d'aigle, haut perché sur un éperon de roches émergeant des flancs d'argiles rouges et de schistes bleus des collines ; citadelle inviolable surplombant des gorges et des falaises vertigineuses ; telles sont les premières impressions profondes qui frappent le visiteur à la découverte de CONSTANTINE, l'antique CIRTA.
Superbe de grandeur sauvage, dantesque, " le Rocher " se dresse magnifiquement dans un ciel d'azur, dominant une vallée verdoyante où coule le Rhumel. Sous le soleil éclatant, la roche rutilante, à elle seule, est une palette d'artiste où brillent le gris-bleu naturel du calcaire, les ocres rouges et jaunes des émergences argileuses, les verts sombres et fanés des patines du temps, les contrastes puissants des trous d'ombre bleu de nuit, les touches éparses de verdure et les coulées humides, sombres et limoneuses des ruissellements.
Gouffre béant, insondable, comme le rictus d'un monstre, les gorges du Rhumel s'ouvrent un passage diabolique dans la masse calcaire ; spectacle saisissant d'escarpements, de falaises, de ravins inquiétants, de hauteurs qui donnent le vertige et de fonds qui imposent une hantise d'écrasement.
Plus qu'une autre ville d'Algérie, Constantine met au fond du coeur et de l'esprit, sa marque profonde de pittoresque, de grandeur et de beauté sauvages qui en font une cité éminemment touristique, riche de son passé meurtri par l'infortune.
A. B.
Notes de M.P.B.
La présentation de Constantine en quelques paragraphes a su peindre avec des mots les images saisissantes et les couleurs d'une ville perchée sur un escarpement géant et limitée en partie par un "canyon", véritable leçon de géographie.
Quel qu'en soit l'accès, le visiteur a un choc qu'aucune photo ne peut exprimer, mais on peut tenter par quelques images de vous le faire ressentir.
Voir la ville sous cet angle nous offre à la fois une beauté de la nature : le profond ravin du Rhumel et un haut-lieu historique : la Casbah, le point le plus haut de la Medina. Le Bey y résidait, c'était le centre du pouvoir et de l'entourage du Bey mais toutes les constructions disparurent quand les Français y établirent une immense caserne : le Quartier Welvert. Elle a maintenant un tout autre usage. On aperçoit le Pont Suspendu ou Pont de Sidi M'Cid, une merveille technique (1908-1912) . La photo a dû être prise des hauteurs de Sidi M'Cid.
Vue depuis le Mansourah - la vieille ville accrochée au bord des gorges - en haut , à gauche le Chettaba
Merci à Alger-Roi pour cette photo. Distinguez-vous la blanche Medersa et sa coupole ?
Cette vue aérienne donnerait le vertige ! Le Pont Suspendu semble un fil tendu enjambant un gouffre. La route blanche et sinueuse que l'on devine être une corniche taillée dans le roc, nous menait vers Philippeville. Le Pont d'El Kantara (une arche principale et des petites) est parfaitement visible.
Cette photo est intéressante car elle témoigne du passé romain de la ville par les quelques arches, vestiges d'un aqueduc qui devait être remarquable ... Et l'on voit au fond le Pont de Sidi Rached- (1907-1912) - vers lequel, à gauche, vient se terminer la Souïka.
Ces quelques vues de la ville vous donneront envie, je l'espère, de connaître les histoires qui se rattachent à ces divers lieux ...
M.P.B.
La Medersa de Constantine - Les 4 éléments
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